lundi 31 mars 2014

vendredi 28 mars 2014

ça y est !

Nous y voici enfin, le jour tant attendu... Joël Bastard est parmi nous aujourd'hui, pour notre plus grand plaisir. Les rencontres s'enchaînent et les moment forts aussi.

mardi 25 mars 2014

ça gratte ! (4)

grattez-ici et vous découvrirez un poème de Joël Bastard. Revenez demain, il y en aura peut-être un autre !

Le calendrier des insectes… pas piqué des vers ou pas piqué des hannetons ? (3)

Seulement quelques bourdons de mars pour tourner mes yeux.

Les ruches reprendront la parole en été. (Malory)

Le calendrier des insectes… pas piqué des vers ou pas piqué des hannetons ? (2)

Seulement quelques araignées d’août pour lisser mes yeux.

Les ruches reprendront la parole en été. (Jilali)

Le calendrier des insectes... pas piqué des vers ou pas piqué des hannetons ?

« Seulement quelques moucherons de janvier pour élever mes yeux ».


« Les fourmilières reprendront la parole au printemps ».

Joël Bastard

Qu'est-ce qu'un poète ?

Un poète est une personne qui écrit en poème. (Mehdi)

A pied à cheval sur les pages d’écriture

« Je marche dans ce que j’écris », Joël Bastard.

Il lit dans ce que j’écris. (Malory)

Je rêve dans ce que j’écris.
Je lis dans ce que j’écris. (Jilali)

Je chante dans ce que j’écris. (Darouine, Mouhadji)

Je rigole dans ce que j’aime.
Je nage dans ce que je vois. (Laïna)

Je danse dans ce que j’écris. (Mehdi)

J’écris dans ce que j’écris. (Elia)

J’attends dans ce que j’écris.
Je roule dans ce que j’écris.
Je vois dans ce que j’écris. (Fabiola)

Je cours dans ce que j’écris.
Je lis dans ce que j’écris. (Mélissa)

Je vais dans ce que j’écris.
J’écoute dans ce que j’écris.
Je vois dans ce que j’écris. (Idriss)

Je cours dans ce que j’entends. (Noah)

Je pense dans ce que j’écris. (Malwena)


Je regarde dans ce que j’écris. (Hylan)

lundi 24 mars 2014

youpi ! ! ! Du courrier ! Joël Bastard nous a écrit !

POUR VOUS LE POÈME DU LOMBRIC ET DU LOMBROC

Vous m'écrivez, je vous écris. Je lis vos mots, je ne crie pas je ris. je ris de vos mots et c'est chouette. Je relis vos remots et je reris. Je reris de vos remots et c'est rechouette car je reris. Je rerelis vos reremots et je rereris. Je rerereris de vos rereremots et c'st rerechouette je suis ravi, je rererereris tellement retellement que reravi perd le contrôle, le rereperd, de ma langue qui tourne et se retourne dans ma bouche. Se retourne et se reretourne ma relangue dans ma rebouche cela me touche et me retouche. Du coup et du recoup je me régale de la rerelangue et de sa repoésie grâce à vous, merci. 
Joël bastard

ça gratte ! (3)

grattez ici et vous découvrirez un poème de Joël Bastard. Revenez demain, il y en aura peut-être un autre...

jeudi 20 mars 2014

"Les mots grognent"

Les mots grognent. Les mots reniflent. Ils se gratouillent, protègent un trésor sous leurs pattes, et déposent leurs crottes là où l’on ne les attend pas. Ils suçotent des bourgeons aussi, et font des petits. Leurs petits, ils les cajolent, puis les précipitent un très beau matin depuis leur nid dans la transparence de la vie.

Ah ! Les mots ! Ils ne sont pas vraiment nés pour terminer au zoo ! Ouvrez les livres et délivrez les mots ! A chaque page tournée vous libérez une porte ; à chaque porte un mot revit. Alors suit la meute. Elle s’agenouille, léchant la paume de votre main d’un long coup de langue, ou bien mordillant vos rêves de chasseurs. Dans un grognement bref et dense, les mots interrogent soudain la nuit de l’encre : " A quelle heure l’homme sera-t-il un poème ?"
Alain Serres

Gwendoline

Sur la plage, je joue sur mes sentiments.
je voyage avec beaucoup de mots.

Anonyme

Mes rêves sont tristes et joyeux.
Je voyage dans le monde entier.
je suis au bout de mes rêves.
Ton nom est gravé dans ma mémoire.
Mes sentiments ressemblent à...

Noah

Je suis au bout de toi
Tu as juste à tendre la main
Et je t'aiderai.

Anonyme

Je t'attends avec plaisir 
une rose à la main
Pour toi
je te chercherai
Au bout du monde.

Opaline

Sur une vieille feuille, 
J'écris des mots doux, 
Mes humeurs, 
Des Je t'aime
et des cœurs.

Anaïs

Sur mon carnet j'écris mes envies
Mes amours mes humeurs
Et ce que je ressens.

Driss

Un tronc autour d'un corps.

Poème à la main, avec la main, sur la main...


Poème avec la main (2)


Poème sur la main (2)


Poème à la main (2)


Poème avec la main


Poème sur la main


Poème à la main


lundi 17 mars 2014

Un poème pour la route

Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leur nez. 
(Hamza, Emma)
Ceux qui cherchent le bout du parcours ne trouveront que leur nez. 
(Dounia)
Ceux qui cherchent le bout du labyrinthe ne trouveront que leurs yeux. 
(Noah)
Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leurs mains. 
(Elia, Tom, Mélissa)
Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leurs doigts de pieds. 
(Célia)
Ceux qui cherchent le bout du couloir ne trouveront que leur nez. 
(Malwena)
Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leur genou. 
(Anaïs)
Ceux qui cherchent le bout du lac ne trouveront que leurs mains. 
(Malory)
Ceux qui cherchent le bout du fleuve ne trouveront que leurs jambes. 
(Hylan)
Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leur bras. 
(Marie)
Ceux qui cherchent le bout du quai ne trouveront que leurs jambes. 
(Alizée)
Ceux qui cherchent le bout du chemin ne trouveront que leurs pieds. 
(Laïna)
Ceux qui cherchent le bout de l’arc-en-ciel ne trouveront que leurs mains. 
(Mathilde)
Ceux qui cherchent le bout d’une autoroute ne trouveront que le bout de leur nez. (Driss)
Ceux qui cherchent le bout du fil ne trouveront que leurs mains. 
(Opaline)
Ceux qui cherchent le bout de la route ne trouveront que leur tête. 
(Chad)
Ceux qui cherchent le bout du monde ne trouveront que leur tête. 
(Jilali)
Ceux qui cherchent le bout du tunnel ne trouveront que leurs jambes. 
(Fabiola)

Ceux qui cherchent le bout du sentier ne trouveront que leur nez. 
(Kimmy)

Le bestiaire colorié de Kimmy.

Le tigre porte un blanc trop minuscule pour lui. 

Fabiola et son bestiaire colorié.

L’éléphant porte un gris trop large pour lui. 
Le rouge-gorge porte un rouge trop grand pour lui. 

Laïna et son bestiaire colorié

La girafe porte un jaune trop rond pour elle.

Le bestiaire colorié de Dounia

Le léopard porte un jaune trop serré pour lui. 

Opaline et son bestiaire colorié

L’orque porte un noir trop miniature pour lui. 

Le bestiaire colorié de Chad

Le jaguar porte des noirs trop minuscules pour lui. 

Idriss et son bestiaire colorié.

Le guépard porte des noirs trop petits pour lui. 

le bestiaire colorié de Noah.

Le lion porte un orange trop petit pour lui. 

Malwena et son bestiaire colorié.

L’araignée porte un noir trop titanesque pour elle. 

Le bestiaire colorié d'Anaïs

Le buffle porte un marron trop gigantesque pour lui. 

Hylan et son bestiaire colorié

Le girafon porte un jaune trop petit pour lui

Mélissa et son bestiaire colorié

Le cheval porte un marron trop grand pour lui. 

Le bestiaire colorié de Marie

Le dauphin porte un gris trop grand pour lui. 

Le bestiaire colorié d'Alizée

Le dauphin porte un bleu trop fort pour lui. 

Malory et son bestiaire colorié

Le zèbre porte un blanc trop immense pour lui. 

Le bestiaire colorié de Jilali et Hamza

Le zèbre porte un noir trop gros pour lui. 

Le bestiaire colorié de Driss

Le chat porte un noir trop grand pour lui. 

Emma et son bestiaire colorié.

Le cochon porte un rose trop large pour lui. 

Célia et son bestiaire colorié

Le pivert porte un vert trop grand pour lui. 

Elia et son bestiaire colorié

Le chat porte un noir trop petit pour lui. 

mardi 25 février 2014

vendredi 21 février 2014

La poésie, c'est...

"... quelque chose que l'on mémorise, que l'on a envie d'apprendre  et que l'on doit comprendre...c'est bien. "
"...  une création, avec un rythme. Pour comprendre, il faut articuler et réfléchir.  C'est beau. "
"... une façon de dire le monde."
"... une histoire fausse. "
"... une création, c'est mignon, c'est imaginaire. Ça sert à réfléchir et à articuler. "
"... oser dire ce que l'on a au fond de soi. C'est se souvenir des petits riens. "
"... une histoire à lire et à comprendre. C'est un métier ! "
"... une histoire triste, joyeuse ou d'amour. "
"... jouer avec les mots. "
"... beau mais c'est difficile à apprendre. Je n'aime pas trop. "
"... une histoire fausse."
"... beau. Les crayons. On la chante et on la dessine. "
"... une histoire fausse que l'on apprend. "
"... écrire jusqu'à l'impudeur et c'est thérapeutique. "
"... une lecture courte et c'est bien." 
"Lire un poème, c'est beau. "

lundi 17 février 2014

Muhamet en 20x20

Cette peinture me ressemble parce que...

Zoë en 20x20

J’ai choisi cette image parce que quand je suis malade je suis toute pâle, je suis rouge, j’ai chaud et je suis bizarre.
Zoë.

Sabrina en 20x20


Cette peinture me ressemble quand  je réfléchis et quand je suis triste.
Sabrina. 

Lenny en 20x20


C’est beau. J’aime bien. Çressemble à une tête de mort. Ça me ressemble quand  je suis étonné.
Lenny

Gwendoline en 20x20.

Elle me  ressemble parce que je ne souris jamais, j’aime pas sourire. Elle me ressemble aussi quand je me lève le matin.
Gwendoline.

Florjia en 20x20

J’ai choisi cette image car je suis tout le temps triste et je m’énerve tout le temps. Le texte est triste car la dame est triste aussi. Je trouve que ça me ressemble.
Florjia.

Florian en 20x20

Cette peinture me ressemble parce que  ça me rappelle  ma  deuxième  communion. Parce que moi aussi j’étais en blanc pendant cette journée. Par contre, moi j’étais content !
Florian

Amélie en 20x20



   C'est moi quand je suis triste et que je réfléchis. 
Amélie.

Abdoul en 20x20

C’est une très belle image. Le peintre a bien fait son travail. Les couleurs sont bien choisies. Le jaune est beau. Il me ressemble parce que je l’adore ! 
Abdoul.

Avec les mêmes mots...

Les élèves de la classe ULIS ont choisi chacun un aphorisme de Joël Bastard. 
Puis, avec les mots de ce poème, ils ont chacun écrit le leur. 

* Le coq porte un rouge trop grand pour lui. (Joël Bastard)
              Pour lui le coq porte un trop grand rouge (Zoé)
                       Le coq porte un grand pour lui trop rouge (Muhamet)
                                   Le grand coq porte une rouge trop pour lui (Abdoul).

* Trop d’automne aujourd’hui. (Joël Bastard)
            Aujourd’hui trop d’automne (Amélie)

*Je suis un voleur d’éclats,
Que je laisse ensuite
Briller sans moi. (Joël Bastard)
            Que je laisse briller un voleur,
Ensuite moi
Je suis sans éclat. (Florjia)

Moi je suis un voleur d’éclats,
Ensuite
Je laisse briller sans que... (Florian)

*J’écris avec ce que vous ne lirez jamais. (Joël Bastard)
              Jamais vous ne lirez avec ce que j’écris (Sabrina)

* Tout ce que je sais,
on me l’a dit.
Je vous écoute ! (Joël Bastard)

Je vous dit
tout ce que je sais, là.
On m’écoute ! (Mickaëla)

* Ne me réveillez pas, je dors avec l’essentiel. (Joël Bastard)
L’essentiel, je ne dors pas avec. Réveillez- moi ! (Gwendoline)

* Je suis né un jour et ce jour est mort. J’étais vivant ce jour-là. (Joël Bastard)
            J’étais mort ce jour et je suis né ce jour-là,
vivant un jour. (Lenny)

jeudi 6 février 2014

Vendredi 28 mars 2014, les élèves de trois classes du collège Jules Ferry de Montluçon vont rencontrer Joël Bastard. Poète, romancier, auteur dramatique, artiste... son univers est si riche que cette rencontre ne pourra qu'être formidable.
En attendant ce grand jour les élèves vont découvrir, apprivoiser, s'immerger dans quelques bribes de sa poésie. Nous vous ferons partager ici certaines de ces arrivées en poésie.